Le 8 novembre, nous sommes partis pour HK la grande. Un peu fatigués par la soirée de la veille, nous prenons le métro, puis le train. Nous avons passé la douane, ce qui n'est pas une mince affaire puisque on peut dire que nous quittons la Chine...Hum...Que dire de ce contrôle au sortir de Shenzhen, puis à l'entrée de HK, avec scan des bagages et attente très longues pour Alex et moi à l'appui (ils ont épluché notre passeport sous toutes les coutures)...? Nous déposons nos affaires dans une auberge en plein centre, très propre et très abordable et nous partons à la rencontre de Juan et Carlos, nos amis brésiliens, avec qui nous partageons une pizza, puis nous allons faire la fête.
Un bloc d'immeubles, des bars tous aussi différents les uns que les autres (disco, années 80, pubs...), de la musique à fond donc, des étrangers de tous horizons, de très jolies filles court vêtues, de la bière coulant à flot, une foule compacte se mouvant au gré de la musique...voici une idée de cet endroit! Nous passons ici une très bonne soirée, même si on a l'impression que l'unique but de cette masse compacte est de s'unir pour la nuit... (Milou)
Première nuit de grande folie où Hongkong nous a parut féérique! Des bars devant, derrière, à côté et tous diffusant de la musique plus forte que son voisin, on avait peine à reconnaître les morceaux.. et du monde, des occidentaux en quantité innombrable, en effet il suffisait de choisir!! (Malou)
Le lendemain, nous partons sur l'île de Lantau, au sud-ouest d'HK, et nous empruntons un funiculaire jusqu'au "BB". Plus d'une heure d'attente, mais au final cela passe vite, et cela en valait la peine puisque nous voila survolant l'aéroport, les grands buildings et la mer...
Le "BB", ou "Big Buddha" puisque c'est son nom, surplombe l'espèce de centre touristique plein de boutique dans lequel nous nous posons. Les Chinois se prosternent devant lui, ou lui déposent des offrandes, bref, sont en dévotion devant un symbole religieux qui a à peine 10 ans, il a en effet fait l'objet d'un projet de revalorisation culturelle du gouvernement, et a été reconstruit de toutes pièces!
Un taxi nous a emmenés ensuite jusqu'au Peak, gigantesque panorama sur la ville, à Central. C'est une sorte de tour, sur le toit terrasse de laquelle nous montons, dans un froid pinçant. Nous découvrons ainsi la "maquette" de la ville se déployant sous nos yeux esbaudis...On comprend mieux le sentiment d'oppression et de petitesse que l'on peut ressentir au milieu de ces verticales resserrées...